temoignages

Ce matin, les membres de US RECO 1944 sont passé à Rignat dans leur périple de commémoration de la libération.

L'occasion d'échanger avec vous quelques photos sur cette période dans nos villages. 

Campement américain à Moinans (photos Jeannette Darmedru) :

Les tanks (photos Madeleine Paris) : 

Cette publication est l'occasion de rappeler à votre mémoire les résistants qui sont morts pour la France au cours de cette année 1944 :

Henri Gaudier : 12 juillet 1944 à Ramasse

Antonin Farrat : 17 juillet 1944 sur la route de Challes

André Vanhems : 31 août 1944 à St Didier sur Chalaronne

De gauche à droite :

Henri Gaudier, Antonin Farrat, André Vanhems

Un extrait du livre "VIE ET COMBAT D'UN MAQUIS DE L'AIN-JURA" Edouard Croizy qui concerne nos villages. Une anecdote sur la fondue géante mangée au chateau de Bohas à la veille des combats.

Dans le livre que j'ai écrit en 2015, retraçant les événements  de la guerre de 39-45 dans nos villages, vous trouverez le journal de Marie Pilloud qui retrace les événements jusqu'à l'arrivée des américains à Rignat.

Comme il est prévu que le circuit de l'association US RECO 1944 traverse le village demain, c'est intéressant de mettre tous ces événements en relation.

Chronique de Marie Pilloud –  Rignat - été 1944

Juin 1944

Juillet 1944

Août 1944

Septembre 1944

ça se précise !

Un double DVD sera gravé. Tous les films ont été numérisés, même ceux de qualité médiocre, afin de retransmettre fidèlement ce témoignage.

Merci à Clément Cortinovis de CLEMPROD pour la qualité de son travail et sa patience.... (je suis exigeante)

    Fêtes des Mères à Meyriat devant la cure
    Kermesses à Meyriat

    1961 Villereversure : Fête du Travail - Défilé de chars et ballets

    Communion solennelle Meyriat

    Préventorium Villereversure

    Communion Besançon et retraite Meyriat

    Sortie Ski Retord  - Meyriat : Claudette Darmedru et Marie Louise Boissier

ainsi que les camps de Peisey 1958 à 1965 en deux parties.

Le saviez-vous ? Plusieurs Rignatis ont combattu à Paris en 1870... des lettres ballon, conservées comme des reliques dans la famille Pilloud témoignent de ces faits. En ayant eu une entre les mains, je peux vous dire qu'elles avaient l'épaisseur du papier à cigarettes. Elle quittaient la capitale assiégée en ballon montés. Mal conservés, les originaux ont disparu des archives familiales...

J'ai une copie d'une de ces lettres et je l'ai retranscrite en pièce-jointe. Elle est datée du 22 septembre 1870.  C'est mon arrière-grand-père Antoine Pilloud qui l'a écrite à ses parents. Peut-être a-t-elle été expédiée dans le premier ballon, le Neptune, qui quitta Paris le 23 septembre 1870 ?

"A partir de septembre 1870, Paris est assiégé par les allemands. Toutes les communications avec le reste du territoire français sont coupées. Le seul moyen d'expédier du courrier est la voie des airs. En août 1870, l'ingénieur Nadar fondait la Compagnie des Aérostiers militaires. Cette entreprise fabrique des ballons qui seront utilisés au début du conflit pour des taches d'observations ou de réglage de tirs. En général ce sont des ballons captifs (il sont reliés au sol). L'idée est alors d'utiliser ces ballons pour acheminer hors de Paris du courrier. Le 19 septembre 1870, une convention signé par Gambetta ordonne la construction de trois ballons.

Le premier ballon, le Neptune, quitte Paris le 23 septembre 1870. Il est chargé de 125 kilos de dépêches officielles, de journaux et de quelques lettres. C'est le début de la poste aérienne ! Après un vol de 3h15 il atterrit dans le parc du château de  Cracouville, près Évreux. Il a parcouru 104 kilomètres. Le voyage n'est pas aisé car faut-il le rappeler, un ballon ne se dirige pas, il suit la direction du vent. Le ballon "Le Ville d'Orléans" parcours ainsi 1246 kilomètres et se pose en Norvège. "Le Duquesne" avait été muni d'hélices pour essayer de le diriger. Ce qui ne l'a pas empêché de se poser en zone occupée. "Le Ville de Paris" atterri en Allemagne et "Le Jacquard" fait naufrage au sud de l'Angleterre. Non, le métier d'aéronaute n'est pas de tout repos.

Pourtant du 23 septembre 1870 au 28 janvier 1871, 67 ballons quittent la capitale. On estime le nombre de plis, de lettres, de dépêches qui ont été transportés entre 2.500.000 et 3.000.000. On les désigne souvent par le terme "correspondances transportées par ballons monté" ou plus simplement par "ballons montés".

Aujourd'hui, on dispose d'une quantité impressionnante de renseignements sur chacun des ballons (voir la liste des ballons) : nom, date de départ, date d'arrivée, volume du ballon, poids des dépêches (en moyenne 200 kilogrammes par ballon). Certains se sont écrasés ou ont été capturés par l'ennemi. Le courrier ayant voyagé par ballon monté peut faire l'objet d'une collection à part entière qui malheureusement n'est pas à la portée de toutes les bourses (les pièces les moins chères cotent déjà près de 800 FF). " WIKIPEDIA

Dominique Wiart

Une plaque a été apposée au monument aux morts de la commune par l'Amicale des Anciens Combattants à l'occasion du 11 novembre 2021.

Jean Marie Nallet est mort à Paris, à l'hôpital militaire du Val de Grâce, d'une bronchite, le 15 février 1871.

Il était soldat au 139ème de ligne, 1er bataillon, 6ème compagnie.

Les Coupes de la Joie dans les Villages

Les Coupes de la Joie sont des concours culturels (chant, musique, théâtre) et sportifs organisés dans l'ensemble de la France dans les années 1950. La Seconde Guerre mondiale est alors dans toutes les mémoires et ces manifestations participent du dynamisme lié à la reconstruction et modernisation du pays. Une finale voit se confronter au niveau national les formations qui ont été retenues lors des finales départementales. Wikipedia

On reconnaît sur la photo :

au premier rang : Charles Berger, Marcel Guichard, André syre et Victor Pilloud

au deuxième rang : Lucien Guichard, Emile Berger, Jean-Paul Darmedru, René Pilloud

On reconnait sur la photo : 

Article de journal (L’Echo-Liberté ?)

Eliminatoires cantonales de la coupe de la joie

Dimanche, la salle des Fêtes de Ceyzériat servait de cadre aux éliminatoires cantonales de la « Coupe de la Joie ». Cette manifestation fut en tout point réussie et recueillit tant auprès des concurrents que du public le plus large succès.

Les conteurs et chanteuses affirmèrent de brillantes formalités et Melles Perrestant et Piroud ainsi que Mr Joseph Pin et le conteur Pierre Janody se démarquèrent en remportant les premiers prix. La chorale mixte de Rignat-Meyriat et la chorale féminine de St Just se firent applaudir dans divers chœurs interprétés avec une rare maîtrise.

Enfin, de gracieuses danses exécutées en costumes régionaux d’une étonnante fraîcheur, un sketch et divers intermèdes  complétèrent le programme de cette matinée artistique. Ajoutons d’autre part que Mr Gaston Débias à qui avait été confié le soin de présenter les candidats, s’acquitta au mieux de sa tache et se montra un speaker de talent.

Le jury était composé de Mme Lanne, de Melles Baron et Peloux et de MM Métras et Léon Flochon.

CLASSEMENT

CONTEURS : premier prix, Pierre Janody, « Les matefaims »

CHANTEURS : premier prix Joseph Pin « Le petit toit » ; 2. Henri Blanc « Mon village au clair de lune » ; 3. Gilbert Ballet « Les meules »

Premier prix ex aequo :Melles Piroud « Ferme les yeux » ; Pergand « Etoile des nuages » ; deuxième prix, Melle Marthe Ballet « Marinette ».

CHŒURS : 1. Rignat et Meyriat : « Berceuse Tchèque » ; 2. St Just et Journans, « Le soir au fond des bois ».

Quelques images du banquet :

Moment d'émotion quand Mado nous chante "la tendre fleur du souvenir"

Cérémonie au monument aux morts et hommage de la famille Pilloud à Joseph Pilloud

Cérémonie spéciale à Bohas avec un hommage à Jules Rogier

Première étape des commémorations 2018, ce concert de grande qualité dont nous avons eu la primeur à Bohas.

Voici, en souvenir, un extrait du chant : "Verdun" 

Merci au Choeur Ballandr'Ain ainsi qu'à tous les bénévoles d'ACTEURS impliqués dans ce grand projet.

Profitant d'un voyage en Macédoine, Dominique Wiart a visité le cimetière militaire de Bitola.

Inauguré le 15 septembre 1923, le cimetière militaire de Bitola abrite les sépultures identifiées de 6 134 militaires français et coloniaux, 128 sépultures non identifiées, et un ossuaire contenant les restes d’environ 7 000 soldats.

L’ambassadeur a inauguré le vendredi 14 septembre 2018, 100 ans jour pour jour après la percée du Front macédonien une stèle commémorative au Cimetière militaire français de Bitola en présence du maire de Novaci, de représentants des municipalités de la région, de représentants de l’Association Nationale pour le Souvenir des Dardanelles et Front d’Orient, ainsi que de nombreux descendants de combattants d’Orient (rénovation et la réinstallation de la stèle des « Poilus d’Orient à leurs camarades ».)

Voici les tombes de soldats de Revonnas, Villereversure et Saint Martin du Mont.

Joseph Courroux de St Martin tué le 8/12/1916 Monastir

Denis Churlet de Revonnas tué le 5/12/1916 Monastir

Albert Bichat de Villereversure tué le 9/01/1917 Monastir

Le mémorial est d'une grande sobriété. Il propose de belles photos provenant de plaques de verre. On y rend hommage à tous les soldats français, ceux de France et ceux des colonies.

Le livre de mémoire "Ces poilus de chez nous" a été livré hier. Il est magnifique, tant par la qualité de l'impression que par les nombreuses illustrations que nous avons eu la chance de collecter. Il est en vente à 20 euros auprès de Marie-France Vermorel à Bohas et de Dominique Wiart à Rignat. Les commémorations du centenaire s'achevant cette année, il permettra aux habitants de nos villages, notamment les plus jeunes, de garder la mémoire de ces valeureux soldats.

Je profite de cette annonce pour renouveler mes remerciements :

- A Mme Christiane Razurel, à l’origine du voyage sur les traces de son grand-père Joseph Fuinel, à Verdun, en 2010,

- A Mme Marie-France Vermorel pour son aide dans la rédaction des portraits des poilus des villages de Bohas et Meyriat,

- A Mr Paul Pobel pour les éléments historiques et statistiques du chapitre 3,

- A l'atelier des peintres de Rignat pour les aquarelles d'illustration

- A Mr Boris Wiart pour la réalisation de la couverture

- A la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale qui a attribué le label "Centenaire" à notre projet ainsi qu’une subvention,

- ainsi qu'aux personnes qui ont prêté des documents et photos afin qu’ils soient numérisés et qui ont raconté leurs anecdotes et souvenirs de toutes ces petites histoires qui font notre histoire commune.

Artisanat de tranchée : photo de la boîte à bijoux aux initiales de Marie Revel (prêt Maurice Revel) que vous pourrez admirer lors du banquet du 11 novembre 2018.

Hier, le Progrès a publié un article concernant le livre 1914-1918 Ces poilus de chez nous qui va bientôt être imprimé.

Ce livre regroupe toute la documentation rassemblée au cours de ces 10 dernières années.

Si vous avez des photos ou des documents, il est encore temps de les faire passer à Dominique Wiart ou Marie-France Vermorel pour qu'ils soient intégrés dans le livret.